eliseparoles et musique: Arnaud Bourge

élise, tu nourris tes poupées de son
aiguises leurs sens, les emplis de frissons
et tu soignes leurs coeurs avec des compresses humides
imbibées de tes pleurs, du silence et du vide

mais tu doutes encore, tout t'est egal, lise
les désaccords te tranquillisent

reprise: tu vibres a Tokyo comme à londres
élise, tes retards finissent par se fondre
et tu réverbères les lumières de la ville
en une atmosphère sensuelle et fragile

(pont a definir) en guise d'adieu tu saisis chaque instant
elise, tes amants ne pensent qu'au présent
dont tu les dévalises, en deux temps, trois mouvements,
quand ils ou elles s'enlisent sous tes draps accueillants

mais tu doutes encore, tout t'est égal, lise
ces corps a corps te stabilisent