poignées d'amparoles et musique: Bertrand Wiel

j’attends que sonne l’alarme, que le réveil se lève
qu’au dehors naisse le vacarme
impatient, je n’ai pu, à l’éveil offrir de trêve
au sommeil payer son dû

je sors de chez moi, accélère mon pas
et me retourne une dernière fois

compter à rebours, cent nuits à attendre
pour un jour reprendre ses poignées d’amour
j’attendais le jour, le bel aujourd’hui
où je n’ai pas pris de billet retour

quelques heures suffiront pour te rejoindre là bas
où les heures ne comptent pas
en cadeau, je t’apporte des poignées d’amours fortes
les mollesses restent à la porte

je sors de chez moi, accélère mon pas
et me retourne une dernière fois

et si l’alarme brisait le charme, je doute encore de cette histoire
mais tu es là au bout de la rame

et si l’alarme brisait le charme
je doute encore de cette histoire, mais tu es là au bout de la rame

compter à rebours, cent nuits à attendre
pour un jour reprendre ses poignées d’amour
j’attendais le jour, le bel aujourd’hui
où je n’ai pas pris de billet retour
aimer sans retour, sans jour à attendre
pour un jour reprendre mes poignées d’amour
j’attendais le jour, le bel aujourd’hui
où je n’ai pas pris de billet retour