fourmi volanteparoles et musique: Bertrand Wiel
laisse moi, encore une fois
laisse moi, encore une fois…
perdue parmi cent mille semblables
j’étais une fourmi dispensable
à ras de terre, ma reine me toisait de haut
c’était avant que j’aie mon hélico
endormi dans l’aérogare
ronflant et vif comme le jaguar.
je m’arracherai des galeries de ma fourmilière
et j’irai voir les moutons sur la mer
brisées les chaînes ouvrières
fermées les galeries asphyxiantes
d’un coup d’aile en rondes légères j’ouvre les airs
je suis la fourmi volante
j’évite le soleil qui brille
dans mon fauteuil de brindilles
je bourdonne au dessus des blessures de la terre
et lui souris pour la distraire
brisées les chaînes ouvrières
fermées les galeries asphyxiantes
d’un coup d’aile en rondes légères j’ouvre les airs
je suis la fourmi volante
je suis la fourmi volante
je ne plus vivre sans ailes/rêver pour ne planer, ce n’est pas voler
encore une fois…
laisse moi, encore une fois/voler, rêver, voler, rêver…